LES MYTHIQUES MINES DE COUPEROSE
Au XVIIème Siècle Larnage était plus connu pour ses mines de couperose que pour sa poterie.
Dans son "Histoire Générale De DAUPHINE" parue en 1661, Nicolas CHORIER, Avocat au Parlement du Dauphiné, n'évoque d'ailleurs que la couperose, passant sous silence les mines de terre blanche.
A ses dires, la production d'alors permettait de pourvoir l'ensemble de la province : "La terre du Valentinois, dans la paroisse de Larnage, en produit assez abondamment pour exempter la plus-part des teinturiers de cette province du soin d'en aller chercher ailleurs. L'opinion commune est que la couperose ne diffère pas du calcanthum et que, cela estant, elle est une espèce de vitriol"
On pense aujourd'hui, sans réelle preuve, que ces gisements se situaient au lieu-dit "la mine".
Il est possible également que CHORIER se soit trompé et qu'il ait voulu évoqué le kaolin issu des terres blanches raffinées.